Dual boot et ennuis divers...
Notes sur le multi-boot et l’installation de Linux sur Argonaute
Justine, lis tes docs avant de faire des bêtises.
Bios
Par défaut, Windows utilise les paramètres suivants : * Secure boot on * CSM auto ou off (CSM correspond au mode de compatabilité BIOS; il est réglable pour plusieurs éléments) * Fast boot on
A priori, pour utiliser Linux, il faut : * Désactiver Fast boot -> c’est sûr * CSM : Bien que certains Linux comme Fedora affirment pouvoir utiliser le mode UEFI, je n’en suis pas sûre. Il faut essayer le mode UEFI et le mode bios (qui correspondent respectivement à “UEFI” et “Legacy”). * Secure boot : on nous dit souvent de le désactiver, et à priori c’est une fonction réservée à Windows. Comment le désactiver est un peu obscure, mais il me semble qu’il faille supprimer les clefs d’une seule des valeurs (la première, je crois, à vérifier…). Update : Ubuntu 18.04 le prend en charge, voir autre note
En cas de doute…
Remettre le bios en configuration d’usine et tester des trucs un par un. Tout reposer à plat, étape par étape : Etat de chaque disque? Contenu de chaque partition? Clef USB : contenu, prise 3.0? Ne pas s’enfoncer pendant des heures. En cas de doute : on efface les disques, on remet le bios en conf usine, et on RECOMMENCE.
Ordre de boot
Pour l’ordre de boot, attention : cet UEFI n’est pas clair du tout et on peut facilement se faire avoir ! On a un menu avec disque, CD, clef USB, et un sous menu pour chaque truc : attention à savoir sur quel disque on boote ! On a aussi des raccourcis pour booter directement sur un des éléments. Sur une clef USB bootable moderne, on devrait avoir deux options (UEFI et pas UEFI, c’est-à-dire mode legacy…).
Un disque avec un morceau d’install foireuse peut continuer de vouloir booter, le BIOS est un peu têtu. Il faut bien modifier les éléments et faire F10 pour valider !
La clef USB
Alors : attention à savoir si la clef est bonne. Fedora media writer fonctionne à priori bien, mais seul lui peut “normaliser” une des clefs qu’il a faites. Rufus est testé et validé pour une clef Windows. Etcher.io me fait douter.
En cas de gros bordel dans les disques…
Windows 10 aime bien créer plein de partitions qui font plein de trucs différents. En cas de mélange avec Linux sur le même disque, ça peut vite devenir compliqué (et on peut vite effacer une partition essentielle à Windows sans y prêter gare)… Si au bout de deux-trois installs ça ne fonctionne pas, il ne faut pas hésiter et TOUT EFFACER COMPLETEMENT. Soit avec Gparted depuis une live, soit autre chose. Les utilitaires de disques d’install Linux sont un peu peureux et veulent éviter d’effacer du Windows par mégarde. On peut parfois se retrouver avec des morceaux d’installs qui traînent.
En cas de boot sur un écran avec un curseur blanc ou un message type “insérer un truc bootable” (ou autre écran de merde)
C’est la troisième install d’un OS différent et ça ne marche pas ? -> On efface tout et on recommence, avec Gparted. Commencer par Windows est une bonne idée : son installateur est un peu bourrin et sait bien tout effacer. Privilégier le 1 OS == 1 disque. Et tant pis si l’un deux est sur le HDD mécanique. Un disque défectueux ne nous laissera pas installer quoi que ce soit, d’ailleurs.
A propos de la licence Windaube
Soon after the release of Windows 10, back in 2015, Microsoft made it clear that one can reinstall Windows 10 and activate Windows 10 after the reinstall without any hassle if you are reinstalling Windows 10 on the same PC without making major hardware changes.
Cela veut dire que normalement, je peux réinstaller Windows 10 sur la même machine sans perdre ma licence. Super ! En effet, Win10 se base sur un état du matériel pour savoir si la licence a été bougée de PC. Il regarde les IDs du matériel, etc. Donc, je peux réinstaller sur le même PC sans problème. En revanche, changer trop de composant peut invalider la licence.